dimanche 13 janvier 2008

Et ça continue, le reste aussi

Ok! Je dois l'avouer je ne suis pas très active, mais je ne vois pas l'obligation d'écrire si je n'ai rien de pertinent à dire, et ce, selon mon jugement; car cette pertinence est bien subjective à chacun, mon seuil de tolérance étant malheureusement bien élevé.

Ce soir, veille de cette deuxième semaine à Sherbrooke, j'ai envie d'étaler, voire garocher, des théories, pensées, craintes, espoirs qui tournoient dans ma tête. Alors, je jettes tout cela à l'écran afin d'observer et d'analyser (ou critiquer) le tableau final.

Bon, le fameux retour...
Le bilan : j'ai trop d'attentes, alors faut se calmer
(c'est-à-dire, passer de floue sur un beat exagéré à normale); mais dans mon cas cela a toujours été tout un défi.

Alors, après s'être données corps et âme (ou plutôt argent et temps) pour une soirée de retrouvailles avec thématique, surprises et déco; nous (moi et la coloc, Vey pour les intimes) avons constaté que plusieurs de nos collègues étudiants sherbrookois n'étaient plus aussi de party que lorsque nous étions des premières; mais, au moins, que ceux qui l'étaient encore autant y mettaient vraiment toute leur énergie. Pas pire consolation, tsé!

Malgré tout, l'espoir d'une dernière session à Sherbrooke totalement mémorable reste bien encrée dans ma tête débordante. Le fait de retrouver des amis éloignés pendant des mois en quelques secondes a certainement été le moment fort de cette semaine déjà achevée qui laisse sa place à la suivante.

Il y a d'autres préoccupations aussi, le truc que je n'ai vraiment pas envie de nommer et dont tout le monde chercher Le grand.... Honnêtement, je ne sais vraiment pas comment j'ai déjà fait pour m'y trouver, et de ne plus faire partie des gens qui pensent peut-être l'avoir trouvé ne fait que me confondre davantage dans cette idée abstraite.
Après films et séries télé, où ce truc est exhibé, idéalisé; que penser?... J'entends encore les " je veux une histoire comme ça, je veux un homme comme lui, etc." et je me rends compte que ça ne vient pas de moi et que je n'y pense même pas. Serais-je blasée, ou désillusionnée...momentanément.

Je suis entourée d'histoires compliquées et j'ai amplement vécues les miennes, et je n'y comprends absolument plus rien. Pourquoi
presque tout doit tourner autour de cette chose, l'humain ne peut-il pas s'accomplir et s'épanouir autrement? Bref, il y a une surdose de ce truc dans l'air...et je vais donc chercher de l'oxygène ailleurs. Non pas que je n'ai pas envie d'être là pour ceux qui en ont besoin, et qui l'ont tant été pour moi; de tout manière c'est tellement plus simple être témoin de l'histoire des autres, comme ça on se pause aucune question sur ce qu'il advient de la nôtre. Ok, je sens que je dérape alors on revient à un sujet plus facile et non futile!

Une nouvelle semaine en (et des) perspectives. Le plan, pas de plan voyons, simplement accomplir le devoir ma présence dans cette ville : études et party! Ha, et peut-être essayer de refiler à tous ceux qui me croisent cette envie irrépressible d'extérioriser (faire la fête, des activités, bouger, socialiser surtout) toutes les pressions environnantes.

J'ai bien hâte de voir quelle direction tout ça va prendre; anyway tant que j'arrive où je dois, je m'en fou à moitié.



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